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La mise en place de quatre lignes de métro supplémentaires en Île-de-France vise à améliorer la vie quotidienne des citoyens et accélérer la transformation de la région.

Les atouts seront nombreux, notamment une facilité de déplacement, un désenclavement des territoires et une réduction des inégalités.

De nouvelles lignes pour faciliter le déplacement

En règle générale, un Francilien met 68 minutes pour se rendre au travail et en revenir. Il s’agit principalement d’un système de transport en étoile qui nécessite de traverser Paris, même pour des trajets de banlieue à banlieue.

Construites en petite et grande couronne, les quatre nouvelles lignes de métro (15, 16, 17 et 18) et la prolongation de la ligne 14 permettront à près de trois millions de voyageurs de voyager plus rapidement chaque jour. Le Grand Paris Express desservira :

  • les zones commerciales majeures (La Défense, la Plaine Saint-Denis, le Val de Fontenay…) ;
  • les quartiers d’affaires majeurs (La Défense, la Plaine Saint-Denis, Val de Fontenay…) ;
  • les centres scientifiques et universitaires importants tels que l’Institut Gustave Roussy, la Cité Descartes à Paris-Saclay…
  • Les trois principaux aéroports de la région de Franche-Comté (Paris – Charles de Gaulle, Paris – Orly et Le Bourget) sont situés en France.
  • Les stations de train TGV de Massy-Palaiseau, Versailles Chantiers et Paris-Charles de Gaulle.

Au total, les futures gares seront situées à 10 minutes à pied de 130 universités et écoles supérieures, 408 établissements de santé et 656 lieux culturels.

Eviter les inégalités grâce à un nouveau métro en Île-de-France  

A partir de Clichy-sous-Bois jusqu’à Bagneux, de Villejuif jusqu’à Massy… Les 42 gares de la ville se trouvent à moins de 800 mètres des quartiers prioritaires de la politique. L’arrivée du métro est cruciale pour les habitants.

Avec la réalisation de projets urbains autour des gares, l’arrivée du Grand Paris Express va générer de nouvelles activités et des emplois dans ces quartiers. Ces projets de construction offrent une plus grande diversité en termes de logements, de commerces et de services.

Le nouveau métro rendra également les territoires franciliens aujourd’hui peu ou mal desservis en transport en commun accessibles. Il en est de même à Thiais, Rungis et dans la grande couronne du plateau de Saclay, où des entreprises, des grandes écoles et des centres de recherche ont déjà leur siège social.

Un projet pour relever les enjeux environnementaux

Le nouveau métro sera une alternative à l’utilisation de la voiture pour les déplacements du quotidien grâce à de nombreuses correspondances avec le réseau de transport existant. Les aménagements aux alentours des gares favoriseront également la marche et le vélo pour accéder au métro. Dans les quartiers de gare, des projets immobiliers bas carbone et moins énergivores seront mis en place (constructions biosourcées, écoconception, exigences thermiques…). L’expansion urbaine et l’utilisation artificielle des terres en Île-de-France seront limitées par cette nouvelle offre de logements.
En 2050, soit 20 ans après sa mise en service, le nouveau métro aura pour objectif de réduire les émissions d’au moins 14,2 millions de tonnes équivalentes CO2. Les émissions produites par la construction et l’exploitation du métro seront réduites de 3 à 5 fois par cette réduction.